Encore méconnu il y a quelques années, le métier de growth hacker a fait son apparition aux Etats-Unis en 2010, grâce aux méthodes proposées par Sean Ellis, avant de s’importer en France sur la scène des startups. Pour littéralement “pirater la croissance”, les growth hackers jouent un rôle fondamental pour trouver des leviers pour acquérir rapidement de nouveaux clients et accroître la notoriété de leur marque à travers des cycles d’expérimentations itératives.
En 2023, dans un contexte macroéconomique négatif où les budgets marketing se resserrent, en particulier dans le secteur de la tech qui a vu de nombreux géants licencier des milliers d’employés, l’approche du growth hacking est plus que jamais pertinente pour proposer de nouvelles approches à moindre coût.
Vous envisagez une reconversion dans le digital ? Le growth hacking vous intrigue ?
Voici 10 compétences de growth hacker communes à d’autres métiers que vous pouvez valoriser auprès d’un recruteur.
La créativité
Le growth hacking requiert une bonne dose de créativité. Par définition, “hacker” sa croissance, c’est sortir des sentiers battus et trouver de nouvelles approches pour croître rapidement. De plus, quand on a un budget limité, cela requiert de trouver des solutions créatives pour résoudre les problèmes de vos utilisateurs.
Être créatif ne se limite pas au domaine artistique : au contraire, c’est une soft skill que cherchent tous les employeurs. En growth hacking, cela se manifestera par la capacité à trouver de nouvelles idées marketing pour acquérir de nouveaux clients et renforcer sa notoriété de marque.
Le travail en équipe
Ce qui caractérise un bon growth hacker, c’est sa capacité à exécuter des expérimentations rapides. Pour y parvenir, il faut savoir mobiliser plusieurs compétences : copywriting, marketing digital, UX design, data science, développement web, analyse des psychologies comportementales, etc. Souvent, on parle de T-Shape marketers pour les professionnels qui ont une connaissance générale de plusieurs sujets (code, UX, data, psychologie), et disposent d’une expertise dans un domaine particulier (marketing de contenus, par exemple).
Ainsi, le growth hacking repose souvent sur une approche collaborative, pour mettre en musique plusieurs équipes autour d’un même projet. Il est donc capital de savoir collaborer, une soft skill qui est valorisée par tous les employeurs.
La gestion de projets
Faire du growth hacking, c’est réaliser plusieurs expérimentations itératives, pour valider des hypothèses. Généralement, la mise en place d’un test se fait en sprints de 3 semaines, à travers la méthode GROWS proposée par Growth Tribe : l’Idéation (Gather ideas), la Priorisation (Rank ideas), la Planification (Outline experiments), l’Exécution (Work work work) et l’Analyse (Study data).
Réussir toutes ces étapes dans les délais impartis implique donc de savoir gérer des projets, avec diverses tâches, et d’être organisé. La bonne nouvelle, c’est que la gestion de projet est une compétence que l’on retrouve dans de nombreux domaines, et il est fort probable que vous ayiez eu à gérer des projets simples ou complexes avant d’entamer votre reconversion.
Les outils et techniques de marketing
Si le growth hacking ne se résume pas au marketing digital (lire l’article “Marketing Digital et Growth Hacking : Quelle est la différence ?), il mobilise tout de même un grand nombre d’outils et de techniques de marketing, que ce soit pour réaliser des automatisations, analyser des données, gérer des réseaux sociaux, créer des landing pages, faire de l’emailing, améliorer le SEO ou encore optimiser le design.
Voici 33 outils à connaître absolument en growth hacking. Si vous venez du monde du marketing, des analytics, du design ou encore de la communication, il est fort probable que vous maîtrisiez déjà des outils tels que Google Analytics, Figma, Canva, Ubersuggest ou Hootsuite. Bonne nouvelle : vous continuerez de les utiliser en growth hacking !
La connaissance du secteur d'activité
Par-delà les compétences soft et hard que vous avez développées au cours de votre carrière, la connaissance du secteur d’activité (finance, immobilier, cosmétiques, éducation, etc) est un véritable atout pour le growth hacker, afin de cibler plus finement vos expérimentations. En effet, vous comprenez déjà les problématiques de votre industrie : vous pouvez mieux cerner les attentes de vos personas, vous connaissez déjà les acteurs de l’écosystème, vous avez déjà le vocabulaire et les connaissances nécessaires pour accélérer la validation de vos hypothèses.
L’analyse de données
L’analyse de données est une étape cruciale dans le processus d’expérimentation du growth hacker : c’est la partie S (Study Data) du modèle GROWS de Growth Tribe. Cela permet de mesurer l’efficacité des actions et de prendre des décisions éclairées. Au final, l’expérimentation doit valider ou rejeter l’hypothèse de départ. Sur la base des analyses, on pourra en conclure soit le succès (l’hypothèse est validée et doit être scalée), soit l’échec (l’hypothèse n’est pas validée et il faut en tester une nouvelle), soit l’échec relatif (l’hypothèse n’est pas validée mais doit être re-testée dans de nouvelles conditions).
L’esprit d'entreprise
Hacker la croissance, c’est tester de nouvelles approches et remettre en cause le statu quo. En cela, le métier demande un fort esprit d’entreprise, par une attitude proactive, une capacité à prendre des risques calculés ainsi qu’une forte volonté de réussir. Si vous avez un passé d’entrepreneur, vous avez été amené à proposer de nouvelles solutions sur votre marché et les confronter aux retours des utilisateurs. Ce sont des qualités tout à transférables dans un rôle de growth hacking.
La communication
La communication est une soft skill recherchée dans plusieurs domaines, et a fortiori en growth hacking. Il est important de savoir partager ses idées de manière claire et persuasive et convaincre des collègues, des décideurs ou des utilisateurs. Que ce soit votre aisance rédactionnelle, pour faire le copywriting de vos tests, ou votre capacité à présenter à l’oral vos conclusions devant la direction de l’entreprise, la communication est au cœur du métier de growth hacker.
La curiosité
La curiosité est une qualité à valoriser pour une reconversion dans le growth hacking. En effet, avoir une soif de connaissances est important pour trouver de nouvelles idées et se tenir au courant des dernières tendances. Par exemple, avec l’avènement de ChatGPT, l’outil d’intelligence artificielle d’OpenAI, il est intéressant pour les growth hackers d’explorer les capacités de l’outil à exécuter des actions, qui pourraient être intégrées au sein des produits et du marketing de l’entreprise. Il est fort à parier que l’IA jouera un rôle croissant en marketing, et les growth hackers ne peuvent se permettre de faire l’impasse sur ces tendances.
L’adaptabilité
Enfin, le growth hacking est un domaine en constante évolution. Les hacks qui marchaient il y a quelques années ne fonctionnent plus forcément en 2023, soit parce que l’environnement a changé, soit parce que tout le monde les copie et les rend moins impactants. Par nature, le growth hacker doit être capable de s’adapter rapidement aux changements et faire évoluer ses pratiques et ses compétences, et pourquoi pas faire une formation avec Growth Tribe pour se remettre à niveau ?
A propos de Go Fenix
Créé en 2022, Go Fenix permet à chacun de se reconvertir dans le digital, grâce à des accompagnements pour trouver sa voie, trouver sa formation et trouver son premier emploi.
A l’heure où plus d’un actif sur deux envisage une reconversion, il est plus que jamais important de démystifier les métiers de la tech et donner envie de s’y reconvertir pour permettre à chacun de trouver sa place dans la nouvelle économie.
Maya et Jonathan, les fondateurs, ont travaillé tous les deux dans les meilleurs bootcamps de la tech, ils ont accompagné plus de 1 000 personnes à s’insérer sur le marché de l’emploi et des dizaines de grands groupes à former des milliers d’employés aux compétences de demain. Une génération les sépare : c’est leur force pour accompagner des profils de tout horizon pour une reconversion dans le digital réussie !
févr. 1, 2023
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